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  1. Le Plan Protéines Végétales 2/5

    Protéines végétales :
    les muscles de la transition agro-alimentaire française

    26 septembre 2023

    Article 2/5


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    Le Plan Protéines Végétales

    Atteindre l'autonomie protéique en France, dans les cheptels comme dans les foyers

    L’alimentation du bétail français repose pour partie sur la consommation d’aliments protéiques, en particulier les tourteaux d’oléagineux, qui sont les co-produits de la trituration de plantes oléagineuses pour en récupérer l’huile végétale (de tournesol, de colza, de soja). Les tourteaux n’ont plus qu’une faible part de matières grasses, mais une forte concentration en protéines⁴.

    L’enjeu d’autonomie protéique des filières d’élevage, invoqué dans les ambitions de souveraineté alimentaire de notre pays, résulte du déséquilibre entre notre production nationale de tourteaux d’oléagineux et la consommation de notre bétail. En effet, si notre production en 2021 de colza est presque équivalente à notre consommation, la balance est déficitaire pour le tournesol⁵ voire très largement déficitaire pour le soja⁶, ce qui rend les importations indispensables pour couvrir la demande (voir proportions ci-dessous).

    Production et consommation des tourteaux en France (2012-2013), en tonnes
    (Source : Terres Univia)

    Dans un contexte géopolitique perturbé et parfois imprévisible (crise climatique, guerre en Ukraine, boycotts américains…), l’autonomie protéique devient plus que jamais un levier de souveraineté alimentaire, qui nécessite des investissements  : des filières et des outils de transformation et de valorisation (alimentaire, biomasse/énergie, fertilisants organiques, etc.).

    • faire évoluer nos pratiques culturales vers plus de résilience,
    • introduire plus de légumineuses dans les rotations,
    • doter les agriculteurs ou les collectifs de machines de séchage, de récolte, développer des filières et des outils de transformation et de valorisation (alimentaire, biomasse/énergie, fertilisants organiques, etc.)

    Tout ceci a un coût pour lequel le gouvernement a lancé en 2021 un plan de financement, le Plan Protéines Végétales.

    « Le plan protéines végétales vise à réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales des pays tiers, à permettre aux éleveurs d’améliorer leur autonomie pour l’alimentation de leurs animaux, et à encourager les Français à augmenter leur consommation de protéines végétales, pour répondre aux nouvelles recommandations nutritionnelles.⁷» 

    En allouant 100M€ à ce plan dans le cadre de France Relance, l’Etat renouvelle son engagement pour accompagner les filières agricoles et d’élevage vers l’autonomie protéique, mais finance également les efforts pour démocratiser plus largement les légumineuses directement dans nos assiettes.

    En effet, la consommation de légumineuses en France (comme en Europe) est encore jugée trop faible au regard de leurs atouts (santé, environnement) et des recommandations formulées dans le cadre du Programme National Nutrition-Santé (PNNS) : les légumineuses, c’est au moins deux fois par semaine.
    Actuellement loins de cette recommandation, il y a un réel enjeu à réconcilier les Français avec elles.

    Le Plan Protéines Végétales vise donc :

    • à articuler un développement des cultures de protéines végétales françaises destinées à l’alimentation animale pour moins dépendre des importations,
    • à étoffer notre potentiel de production de légumineuses à graines pour la consommation humaine
    • à augmenter leur consommation au global.

    Nous avons besoin d’avancer sur ces 3 développements en synergie : en effet, une hausse de la demande française sans augmentation de notre production induirait un recours plus important aux importations, tandis qu’une augmentation de la production sans une demande plus importante pour des légumineuses françaises pourrait représenter un risque de surproduction, d’autant plus dommageable pour nos filières dans un contexte d’incertitude climatique.

    Frederic Bayer

    Frederic Bayer

    Frédéric Bayer, Responsable Affaires Scientifiques chez ProtéinesXTC. Méditerranéen de naissance, passionné de cuisine, conscient des enjeux environnementaux et sanitaires liés à nos modes de vie.

  2. Quelles protéines végétales produisons-nous sur terre ? 1/5

    Protéines végétales :
    les muscles de la transition agro-alimentaire française

    25 septembre 2023

    Article 1/5


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    À l’heure où sonnent en continu les cloches de la transition agro-écologique et alimentaire, une végétalisation globale de nos assiettes devient un impératif. Inutile de lutter contre, autant l’embrasser avec lucidité et enthousiasme. 

    Les protéines végétales sont devenues en une quinzaine d’années un terrain de convergence stratégique pour des enjeux majeurs qui pèsent sur notre système de production et de transformation agro-alimentaires : structuration des filières agricoles vers plus de pratiques agro-écologiques, transition alimentaire par la végétalisation de nos assiettes, mise en cohérence des recommandations nutritionnelles françaises et de notre système de production agricole, objectif de souveraineté protéique pour nos cheptels, production d’énergie bas carbone (méthanisation, biofuel, etc.), etc.

    Quelles protéines végétales produisons-nous sur terre ?

    En 2023, les protéines alimentaires restent encore globalement associées aux produits animaux (viandes, poissons, produits laitiers, œufs) pour le grand public. Cependant, leur présence en quantités significatives dans les produits végétaux est de mieux en mieux reconnue¹.

    Voici un classement d’aliments² régulièrement consommés dans les régimes alimentaires français, selon leurs taux de protéines (pour 100g d’aliment) :

    • Parmesan/fromages secs : 38g

    • Conserve de thon à l’huile : 31g
    • Cacahuètes grillées / amandes / pistaches : 30g
    • Saucisson / jambon cru : 26g
    • Viande blanche ou rouge grillée (moyenne): 25g
    • Emmental / fromages pâte molle: 25g
    • Poisson cuit (moyenne) : 23g
    • Fruits secs (moyenne): 15-20g
    • Steak de soja: 17g
    • Œufs au plat/omelette: 14g
    • Biscottes: 13g
    • Pain / viennoiseries: 10g
    • Chocolat : 8-9g
    • Muesli: 8g
    • Pois chiches / haricots blancs ou rouges / lentilles cuites : 6-8g
    • Chips: 5-6g
    • Pâtes / riz cuits : 5-6g
    • Salade / oignons / tomates / fruits: 1-1,5g  

    Si les céréales et les fruits à coques en contiennent dans des proportions variables (le quinoa comme la cacahuète en contiennent en quantités significatives, par exemple), la production humaine de protéines végétales est plus largement représentée par les légumineuses, ces plantes dont les fruits comestibles sont contenus dans des gousses, et que l’on divise généralement en deux catégories³:

    Les légumineuses fourragères, plutôt destinées à l’alimentation animale, telles que la luzerne, le lupin, ou encore les trèfles ;

    Les légumineuses à graines, qui sont comestibles par l’homme : le soja, la lentille, la fève, le haricot, les pois ;

    En France, la production de légumineuses se concentre essentiellement sur la production de luzerne, de lupin et de trèfles ainsi que de fèves et de pois protéagineux.

    Frederic Bayer

    Frederic Bayer

    Frédéric Bayer, Responsable Affaires Scientifiques chez ProtéinesXTC. Méditerranéen de naissance, passionné de cuisine, conscient des enjeux environnementaux et sanitaires liés à nos modes de vie.

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