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  1. GLP-1 et analogues : impact sur le secteur agroalimentaire

    GLP-1 et analogues : tout ce que vous devez savoir sur ce phénomène et son impact sur le secteur agroalimentaire ! 


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    Qu’est-ce que c’est ?





    Qu’est-ce que les analogues de GLP-1 ? 

    Ozempic, Wegovy, Mounjaro… Ces noms ont fait une irruption remarquée dans les médias, les pharmacies et les réseaux sociaux. D’abord prescrits dans le cadre du traitement de diabète de type 2, ces médicaments, des analogues ou agonistes du GLP-1 (Glucagon-Like Peptide-1), sont aujourd’hui au cœur d’un phénomène mondial, tant médical que sociétal. En effet, leur indication dans le traitement de l’obésité est maintenant bien établie, leur efficacité dans la perte de poids a ouvert la voie à de nouveaux usages, parfois hors du cadre autorisé, suscitant un débat de fond sur leur encadrement. 

    Ces analogues sont des médicaments qui imitent l’action de l’hormone GLP-1 que l’on retrouve dans l’intestin, notamment après la prise alimentaire. Nous verrons plus en détails leur mode d’action dans la phase 2. On les retrouve la plupart du temps sous forme de solution injectable sous-cutanée quotidienne. Certains d’entre eux sont indiqués exclusivement pour le traitement du diabète de type 2 (Ozempic), d’autres exclusivement pour le traitement de l’obésité (Wegovy, autorisé en France depuis octobre 2024) et d’autres pour les deux intentions (Trulicity, Mounjaro, etc…).  

    Quelle est la place de ces traitements aux Etats-Unis ?  

    Aux États-Unis, l’usage a explosé : les prescriptions chez les personnes obèses non diabétiques ont bondi de 21 000 en 2019 à plus de 174 000 en 2023 (+700 %).

    1 Une enquête de pwc a montré qu’entre 8 et 10 % des Américains prenaient des analogies de GLP-1 à la fin de 2024, tandis que 30 à 35 % souhaitent les utiliser.

    2 Selon un article de Les Echos, plus de 100 millions d’Américains seraient éligibles au traitement.

    Comment est prescrit le traitement et par qui ? Quel est la place du professionnel de santé dans le parcours de soin des patients GLP-1 ?  

    En France, le cadre réglementaire est plus strict qu’aux Etats-Unis : prescription médicale obligatoire, remboursement non autorisé, et prévention sur les mésusages. Contrairement aux dérives constatées aux États Unis ou au Royaume Uni (usage chez les adolescents, injections à visée esthétique chez des personnes n’étant pas en situation d’obésité ou de surpoids, qui n’ont pas de problème de santé liés au poids), l’ANSM insiste sur une prescription médicale encadrée ne pouvant être réalisée que par des médecins spécialistes en endocrinologie-diabétologie-nutrition dans un premier temps. L’agence recommande d’ailleurs aux médecins de se conformer au parcours de soin de la Haute Autorité de Santé (HAS) et indique que ces médicaments doivent être utilisés uniquement en deuxième intention, en cas d’échec de la prise en charge nutritionnelle et en association à un régime hypocalorique et à une activité physique. A l’occasion de l’inauguration d’une extension de l’usine Novo Nordisk qui fabriquera notamment Wegovy, le ministère de la santé a exprimé ce 26 mai 2025 son souhait d’étendre la prescription des analogues de GLP-1 dans le cadre d’un traitement pour l’obésité aux médecins généralistes.  

    Que ce soient les prescripteurs ou les accompagnateurs, les professionnels de santé ont un rôle très important à jouer dans le parcours de soin des patients traités. Une étude récente de mai 20256 souligne notamment l’importance du rôle du pharmacien clinicien et du diététicien : 

    • Le pharmacien facilite l’initiation et l’adhésion au traitement, veille aux interactions médicamenteuses et supporte la coordination des soins. 
    • Le diététicien est essentiel à la phase initiale pour accompagner les patients vers une alimentation adaptée : il oriente les objectifs nutritionnels, anticipe les déséquilibres (par exemple des carences en micronutriments), et permet de maintenir la perte de poids en complément du médicament. Il peut aussi être amené à recommander la prise de compléments alimentaires en fonction des différentes carences observées. 

     Qui peut en bénéficier ? 

    Selon l’Assurance Maladie, en France, le traitement est réservé, en deuxième intention, aux adultes de moins de 65 ans, ayant un indice de masse corporel (IMC) ≥ 35 kg/m², après échec des approches non médicamenteuses (prise en charge nutritionnelle, en association à un régime hypocalorique et à une activité physique). Aux États-Unis, les indications sont plus larges, couvrant l’obésité et le surpoids (IMC≥30 kg/m² pour l’obésité et IMC≥27 kg/m² pour le surpoids avec au moins une comorbidité liée au poids (hypertension artérielle, diabète, etc..).7 

     Qu’en est-il de la prévention ?  

    L’essor des analogues du GLP1 soulève une question de fond : le développement de ces traitements pharmacologiques risque-t-il de reléguer au second plan les politiques de prévention nutritionnelle ? 

    En France, la prévention reste pourtant un pilier de la politique de santé publique. Des plans comme PNNS, des stratégies comme la SNANC, des mesures fiscales (taxe soda), ou les dispositifs de type Nutri-Score ont été déployés pour encourager une alimentation plus saine.  

    Dans une tribune publiée dans Le Monde le 14 avril 2025, Mathilde Touvier, Serge Hercberg et Jean-David Zeitoun, spécialistes de la nutrition, insistent sur le fait que la prévention doit rester une priorité : 

    « Il faut aller plus loin pour limiter l’accès et l’exposition aux aliments gras, sucrés, salés et ultra transformés. »8 

    De ce fait, il apparait intéressant de conclure que les deux approches, thérapeutique et préventive, ne s’opposent pas, elles se complètent. Le recours aux analogues de GLP-1 ne doit pas être perçu comme une alternative à une politique nutritionnelle ambitieuse, mais plutôt comme un outil parmi d’autres dans une réponse globale à l’épidémie d’obésité. La prévention reste essentielle pour limiter l’incidence des cas futurs, tandis que les traitements répondent à des situations déjà installées. 

    En synthèse !  

    Les analogues du GLP1 représentent une avancée majeure dans la prise en charge de l’obésité et du diabète, mais leur déploiement reste strictement encadré en France et réservé à un nombre restreint de patients, complémentaire aux mesures de prévention, et implique un suivi médical pluridisciplinaire. 

    Quels sont les modes d’action ?  

    Le GLP-1 est une hormone naturellement sécrétée par l’intestin après les repas. Son rôle principal est de stimuler la sécrétion d’insuline en réponse au glucose9, mais il influence aussi plusieurs fonctions clés de la digestion : il ralentit la vidange gastrique10 et envoie au cerveau des signaux de satiété11. En mimant cette hormone, les analogues du GLP-1 réduisent significativement la sensation de faim, tout en maintenant un bon contrôle glycémique. 

    Des études cliniques ont montré que certains patients sous Wegovy ou Ozempic pouvaient perdre jusqu’à 15 % de leur poids corporel en moyenne en quelques mois, en plus de préconisations alimentaires et d’activité physique. Les patients prenant Mounjaro pouvaient perdre jusqu’à 21% de leurs poids de base. Mais au-delà des chiffres, ce sont les comportements alimentaires qui changent : moindre appétit, dégoût pour certains aliments riches, voire désintérêt global pour la nourriture.12 

     Y-a-t-il des effets secondaires ?  

     Oui, il y a des effets secondaires à la prise des analogues de GLP-1. Ceux-ci sont principalement gastrointestinaux : nausées, vomissements, diarrhées, ballonnements, constipation. Ces effets semblent transitoires, d’intensité légère à modérée et surviennent principalement lors de l’instauration et de la montée en dose du traitement. Des cas de calcules biliaires ont également été relevés en cas de perte de poids rapide. Des recommandations sont faites aux professionnels de santé dans l’accompagnement du traitement des analogues de GLP-1 et notamment dans la gestion des effets secondaires. L’approche proposée dans la publication citée est basée sur les trois « E » : Education et explication, escalade vers une dose appropriée et gestion Efficace des effets secondaires gastro-intestinaux. 

     Que se passe-t-il après l’arrêt du traitement ? 

     L’arrêt des traitements entraîne très souvent une reprise du poids perdu. Une méta-analyse récente a compilé les données de 44 études et de 6 essais cliniques. Elle révèle qu’en moyenne, jusqu’à 75,6 % du poids perdu peut être regagné après l’interruption du traitement, généralement sur une année. Après un an, seuls 40 % de la perte initiale sont maintenus en moyenne. 

    Ces résultats soulignent que les analogues du GLP1 ne constituent pas une solution ponctuelle. Pour préserver les bénéfices à long terme, un accompagnement médical, nutritionnel et comportemental est indispensable. Les professionnels de santé insistent sur l’importance d’un suivi rigoureux, d’autant que les signaux régulés par les GLP1 (appétit, satiété, vidange gastrique) cessent une fois le traitement arrêté, rendant les risques de rechute importants. 

    Quels impacts sur les comportements alimentaires et les habitudes de consommation ?  

    Pour les entreprises agroalimentaires, ce phénomène des analogues du GLP1 n’est pas anodin et constitue un signal d’alerte. Ces traitements entraînent une perte d’appétit, une satiété précoce, voire un désintérêt pour la nourriture, en particulier les produits gras, sucrés ou ultra-transformés.13 À mesure que l’adoption de ces médicaments s’élargit, ces effets physiologiques se traduisent déjà par une baisse mesurable de la consommation, notamment aux Etats-Unis. Cela pourrait à terme peser sur les volumes de ventes, en particulier dans les segments liés au snacking, aux produits sucrés ou gras, ou aux boissons sucrées. 

    Plusieurs études convergent pour étayer ces conclusions. Une analyse de l’université Cornell en partenariat avec l’université Purdue a montré que les ménages américains, avec au minimum une personne sous traitement GLP1, réduisaient leurs dépenses alimentaires de 5,5 % en moyenne dans les six mois suivant l’initiation du traitement, touchant principalement les produits de snacking et les aliments plaisir.14 De son côté, KPMG estime que les patients GLP1 consommeraient 21 % de calories en moins chaque année, et dépenseraient jusqu’à 31 % de moins en épicerie par mois, soit une perte estimée à 48 milliards de dollars par an à l’horizon 2034 pour le secteur agroalimentaire américain.15 

    Le cabinet EY confirme cette tendance : d’après leur enquête auprès de 1 700 consommateurs, incluant des utilisateurs de GLP-1 et des non-utilisateurs, les patients utilisateurs réduiraient leurs apports caloriques de 30% entrainant une perte de poids de 5 à 15 %. Cette tendance pourrait entraîner 12 milliards de dollars de pertes dans l’industrie du snacking sur 10 ans.16  Enfin, PwC ajoute que les catégories les plus affectées sont les boissons sucrées, l’alcool, les snacks salés et les aliments ultra transformés.17  

    Autrement dit, si l’adoption de ces traitements se généralise en France comme aux Etats-Unis, c’est tout un pan de l’offre agroalimentaire, celui axé sur le plaisir rapide et les produits transformés, qui pourrait voir ses volumes diminuer, obligeant les entreprises à adapter leur stratégie d’innovation, de formulation et de marketing. 

    Quel impact sur l’offre alimentaire et l’innovation ?  

    Les analogues de GLP1 représentent bien plus qu’une révolution thérapeutique : ils bousculent en profondeur le rapport à l’alimentation. Pour l’industrie agroalimentaire, cet essor pose un double défi : s’adapter à des consommateurs qui mangent moins… tout en proposant activement une offre plus saine et fonctionnelle. 

    Face à la perte d’appétit induite par ces médicaments, certaines industries n’ont pas tardé à réagir. En 2024, Nestlé a lancé aux États-Unis la gamme Vital Pursuit, pensée pour les personnes sous GLP1 : portions réduites, riches en protéines, en fibres, faciles à digérer. Le message est clair : accompagner le changement plutôt que le subir. 

    Cette tendance annonce une nouvelle ère du marketing et de l’innovation : celle des produits “GLP1 friendly”. Cela pourrait favoriser l’innovation vers des produits plus petits mais compacts, équilibrés, et appétants. C’est le cas du groupe australien Conagra Brands qui a ajouté le tag « GLP-1 Friendly » sur 26 articles de sa gamme d’aliments surgelés Healthy Choice. Celui-ci est conçu pour aider les consommateurs à identifier facilement les repas faibles en calories, riches en protéines et source de fibres.18 

    Qu’en est-il de la responsabilité alimentaire ? Cette tendance peut-elle remettre en question les engagements des marques en matière de nutrition ?  

    L’arrivée des traitements à base de GLP1 ne doit pas être perçue comme une échappatoire aux efforts engagés dans la prévention et la qualité nutritionnelle. Bien au contraire, elle appelle les entreprises agroalimentaires à redoubler de vigilance. Car si ces médicaments modifient les comportements alimentaires (réduction de l’appétit, moindre attrait pour les produits gras ou sucrés), ils ne remplacent pas les actions de fond : éducation nutritionnelle, amélioration des recettes, lutte contre l’excès de sucre, de sel et de graisses saturées. 

    La responsabilité des marques est donc double. D’une part, ne pas relâcher les efforts de reformulation et d’engagements nutritionnels. D’autre part, innover pour accompagner ces nouveaux usages : en proposant des produits plus digestes, plus denses en nutriments, adaptés à des consommateurs ayant moins faim ou des besoins spécifiques. 

     


    Pour vous aider à décrypter ce phénomène et adapter votre stratégie, votre offre, ou votre communication,  contactez nous à : 
    ac.petitcol@proteinesxtc.com ou au 01 89 29 94 38

     

    Manon Bonnot

    Consultante Ingénieure chez ProtéinesXTC.
    Eternelle enthousiaste, convaincue que bien manger est un acte de santé pour le corps et pour la planète, grande fan des combos sucrés-salés

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  2. Nutri-score : ProtéinesXTC répond à vos questions sur le nouvel algorithme !

    Nutri-score : ProtéinesXTC répond à vos questions sur le nouvel algorithme !


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    Le 14 mars, l’arrêté du Nutri-Score a été signé, actant l’entrée en vigueur du nouvel algorithme de calcul en France. Les règles de calcul du score ont été révisées pour mieux refléter les connaissances scientifiques et les recommandations nutritionnelles, permettant ainsi une comparaison plus éclairée des produits selon leur qualité nutritionnelle. 

    ⏲️ 1/ Quand cette mesure entre-t-elle en vigueur ?

    L’algorithme évolué est entré en vigueur depuis la signature de l’arrêté le 14 mars. Une période de transition de 2 ans à compter de l’entrée en vigueur du nouvel algorithme a été définie pour permettre aux industriels de calculer le Nutri-Score avec l’algorithme évolué. En France, il reste possible pour les industriels d’apposer le Nutri-Score avec l’ancien algorithme pendant toute la période de transition, que ce soit pour les produits mis sur le marché avant la signature de l’arrêté ou pour les produits qui seront mis sur le marché après cette signature. 

    👶2/ Et est-ce une démarche toujours volontaire ?

    Oui, le Nutri-Score reste une démarche volontaire pour les entreprises. 

    🫶3/ Les anciens et nouveaux Nutri-Scores peuvent-ils coexister ? 

    Oui, pendant toute la période de transition de 2 ans, vous pourrez voir à la fois les anciens et les nouveaux Nutri-Scores sur les produits. Santé publique France, propose un nouveau logo avec un encadré « nouveau calcul » afin d’indiquer clairement les produits dont le Nutri-Score est calculé sur la base du nouvel algorithme.  L’utilisation de ce logo de transition reste toutefois facultative. 

    🥗4/ Les produits AOP (Appellation d’Origine Protégée) auront-ils un meilleur score avec cette version révisée ?  

    Le nouvel algorithme ne prévoit pas de tenir compte des signes de qualité (et notamment les Appellations d’Origine Protégées) pour favoriser la notation de ce type de produit. 

    📣5/ Y a-t-il des changements par rapport à l’algorithme annoncé il y a un an ?  

    Les modifications validées par le conseil scientifique du Nutri-Score présentées en juin 2022 pour les aliments solides et en février 2023 pour les aliments liquides sont bien celles qui sont utilisées pour cette version révisée. Aucun changement n’a donc été effectué depuis l’annonce de l’évolution du Nutri-Score il y a plus d’un an. 

    💹6/ Quels sont les évolutions de Nutri-Score à prévoir ?  

    Les produits les mieux notés avec le nouveau Nutri-score sont les suivants : les poissons gras (sardines, saumons…), les huiles riches en bonnes graisses (colza, olive…), les fromages à pâte dure faible en sel (emmental), les fruits à coque non salés et certaines eaux aromatisées. 

    Les produits notés plus sévèrement avec le nouveau Nutri-score sont les suivants : les viandes rouges, les produits salés (biscuits apéritifs…), les produits sucrés (céréales du petit déjeuner…), les boissons contenant des édulcorants, les plats préparés et pizza industrielles, les produits laitiers sucrés et les pains blancs et pains à forte teneur en sel. 

    🥫7/ Pourquoi certains de mes produits sont moins bien notés avec le nouvel algorithme alors qu’ils contiennent des ingrédients qui sont censés être mieux notés ? 

    L’algorithme évolué classe effectivement plus favorablement certains ingrédients. Cependant, cette évolution positive est valable pour les produits comportant un nombre limité d’ingrédients. Ainsi, la nature de l’évolution du Nutri-Score dépend du produit considéré, notamment si celui-ci contient un grand nombre d’ingrédients ajoutés. Par exemple, un plat préparé avec du poisson gras, mais contenant d’autres ingrédients moins favorables ne verra pas forcément sa note améliorée. 


    Pour en savoir plus ou nous faire part de vos besoins en matière d’étiquetage nutritionnel, contactez nous à : 
    ac.petitcol@proteinesxtc.com ou au 01 89 29 94 38

     

    Nour Hamouche

    Consultante Ingénieure chez ProtéinesXTC.
    Passionnée de cuisine et de nutrition, engagée pour une alimentation saine et durable.

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    L’Anses vient de publier son avis – très attendu – sur les aliments dits ultra transformés. Dans ce rapport, intitulé « mieux comprendre leurs effets potentiels sur la santé », l’Anses a examiné les classifications existantes et les liens potentiels entre aliments ultra-transformés et santé.

    L’agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail souligne qu’aucune définition consensuelle des aliments ultra-transformés n’existe à ce jour. Elle s’appuie néanmoins sur la classification Nova et évoque un lien possible entre consommation d’aliments ultra-transformés et un risque plus élevé de développer certaines maladies chroniques, tout en reconnaissant que le poids des preuves reste faible.

    🔎Nos experts décryptent pour vous ce rapport.

    L’ANSES s’est penchée sur les études disponibles sur le sujet des aliments dit ultra-transformés. 

    Son expertise identifie des signaux suggérant un lien entre la consommation de tels aliments et un risque plus élevé de développer des maladies chroniques. L’enjeu, à présent, est d’identifier les mécanismes qui sous-tendent ces risques. Parmi les pistes à explorer, l’Agence recommande de s’intéresser aux effets des nouvelles substances qui peuvent se former lors de la transformation des aliments. Elle invite par ailleurs à ne pas négliger les autres leviers d’action pour améliorer l’alimentation de la population.

    👉 Dans son expertise sur les aliments dits ultra-transformés, l’Agence pointe qu’il n’existe pas à ce jour de définition consensuelle de ce type d’aliments. A défaut, elle a étudié les classifications existantes fondées sur le degré de transformation des aliments. Elle s’est en particulier intéressée à la classification Nova, développée par des chercheurs brésiliens, à ce jour la plus utilisée dans les études épidémiologiques.

    👉 Dans la classification Nova, les aliments dits ultra-transformés se caractérisent par le recours à certains procédés de transformation et par l’ajout d’additifs. D’une façon générale, cette classification s’appuie sur la présence d’additifs et substances sans distinction, rendant son application subjective.

    Malgré ces limites, l’Agence a conduit une revue systématique des études scientifiques publiées sur ce sujet. Elle conclut, avec un poids des preuves faible, qu’une consommation plus élevée d’aliments qualifiés d’ultra-transformés selon la classification Nova – classification la plus fréquemment utilisée – est associée à un risque plus élevé de mortalité et de maladies chroniques comme le diabète de type 2, le surpoids, l’obésité, les maladies cardioneurovasculaires, le cancer du sein et le cancer colorectal.

    Pour expliquer le potentiel lien entre la consommation d’aliments dit ultra-transformés et la santé, l’Anses formule les hypothèses suivantes :   

     – La formulation de ces aliments souvent conçus pour être pratiques et appétissants, et les circonstances de leur consommation (alimentation rapide, devant un écran, dans les transports, etc.) favorisent une prise alimentaire excessive.

    Les procédés de transformation des aliments peuvent entraîner la formation de nouvelles substances, appelées substances néoformées, or certaines sont potentiellement nocives et peuvent être à l’origine d’interactions.

    Mener des études sur ces hypothèses permettrait de mieux caractériser le lien entre procédés de transformation et effets sanitaires, et d’orienter les politiques publiques en matière d’alimentation et de nutrition.

    L’hypothèse d’un effet néfaste des aliments dits ultra-transformés sur la santé a été soulevée. Néanmoins, à l’issue de l’expertise de l’Anses, il apparaît que les classifications actuelles des aliments selon leur degré de transformation ne peuvent pas être traduites en risques sanitaires. Il n’est donc pas possible de les employer comme outil d’éducation nutritionnelle.

    ✨Vous souhaitez en savoir plus ?

    Notre équipe d’experts vous propose :

    🔎 Le décryptage synthétique du rapport

    🥗 Le traitement de vos catégories de produits/ ingrédients dans le rapport

    💫 Les conclusions et recommandations à retenir

    Des réactions ? Des questions ?  Contactez nous ! 

  4. Nutrikéo et ProtéinesXTC : l’union qui renforce le conseil en stratégies nutrition

    Nutrikéo et ProtéinesXTC s’unissent pour devenir, ensemble, le leader européen indépendant du conseil en stratégies alimentation et nutrition-santé.


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    Le rapprochement des deux agences de conseil, reconnues dans le domaine du marketing, de la communication et des stratégies nutritionnelles, renforce considérablement la capacité du nouvel ensemble à adresser les secteurs complémentaires et convergents de la filière nutrition, que sont :

    🥗l’agro-alimentaire (industriels, restauration, distribution, …)

    🌱l’agriculture

    🍏la nutraceutique (compléments alimentaires et ingrédients

    💊l’industrie pharmaceutique 

    💄la cosmétique

    💸et les investisseurs engagés dans ces différents secteurs.

    Une aventure entrepreneuriale au service de l’alimentation et de la nutrition-santé

    Avec cette alliance, le nouveau groupe propose une expertise unique pour innover, inspirer et impacter positivement ces écosystèmes en pleine mutation, alliant :

      – Une vision stratégique renforcée pour accompagner les marques alimentaires, de bien-être et de santé dans leurs transformations.

      – Des idées nouvelles pour engager les individus, les professionnels de santé, les entreprises autour d’une nutrition plus accessible et plus responsable.

      – Un savoir-faire éprouvé en communication et marketing nutritionnel, construit sur plusieurs décennies d’expérience cumulée : Protéines a été fondée en 1989, Nutrikéo en 2009.

      – Une approche intégrée : de l’idée à son exécution, de la science au marketing, de l’innovation à la communication, de la stratégie à la création, du digital au physique.

    Nutrikéo + ProtéinesXTC, c’est 6 piliers d’expertise au service des enjeux de nutrition-santé, de durabilité et d’innovation :

    Etudes & tendances

    Innovation

    Conseil scientifique

    Stratégies marketing & créatives

    Communication multicanale

    Prévention et gestion de crise

     

    Chaque entité conserve son identité, ses spécificités, ses savoir-faire, ses clients historiques. Les 50 talents qui composent aujourd’hui l’ensemble, sont désormais réunis derrière un objectif commun : accompagner et développer les transitions alimentaire, nutritionnelle, agricole et nutraceutique.

    Pour vous, cher.e.s client.e.s, cher.e.s ami.e.s, ce n’est que du + : 

    Encore plus de savoir, d’expérience et de profils experts, capables de relever tous vos défis, 
    Plus d’occasions de se voir, avec nos deux bureaux, à Paris et à Bordeaux,
    De nouvelles opportunités et de nouveaux outils pour innover, développer vos marchés, construire durablement vos marques.

    Chaque entité va conserver son identité, ses spécificités et ses savoir-faire, ses clients historiques.

    Antoine Mercier

    Antoine Mercier

    Pour Antoine Mercier, Directeur Exécutif de ProtéinesXTC :

    « Avec Nutrikéo, nous partageons la même vision des évolutions structurelles dans le secteur alimentaire. Unir nos compétences traduit notre volonté́ d’apporter à nos clients industriels, distributeurs et interprofessions les conseils et services essentiels à leur développement dans un environnement en pleine mutation et en réponse aux nouvelles attentes des consommateurs. Nous proposons aujourd’hui avec ce rapprochement stratégique un modèle unique et une offre de services encore plus complète et agile, en ligne avec les défis actuels du secteur agroalimentaire, notamment en matière de durabilité et d’innovation. Nous sommes impatients de travailler ensemble pour offrir à nos clients des expertises et des solutions toujours plus pertinentes. »

    Grégory Dubourg

    Grégory Dubourg

    Pour Grégory Dubourg, Fondateur et CEO de Nutrikéo :

    « Evoluant dans les mêmes écosystèmes depuis de nombreuses années, le rapprochement de Nutrikéo et ProtéinesXTC est une évidence, pour toujours mieux adresser les grands enjeux d’innovation, de marketing, de science et de communication des acteurs de la filière nutrition. Je suis très enthousiaste à l’idée de réunir les expertises complémentaires de nos deux équipes talentueuses, qui partagent la même passion pour la nutrition. Cette croissance externe représente aussi une nouvelle étape stratégique et structurante dans l’aventure entrepreneuriale de Nutrikéo, initiée il y a 15 ans.»

    Des réactions ? Des questions ? Contactez nous ! 

  5. Quel est l’élément essentiel pour qu’une marque soit perçue comme légitime lorsqu’elle communique sur le sport ?

    Quel est l'élément essentiel pour qu'une marque soit perçue comme légitime lorsqu'elle communique sur le sport ?

    1 er août 2024

    Article 4/4


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    Célébrons les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ! Et pour l’occasion, chez ProtéinesXTC, nous souhaitons explorer 4 thématiques alliant l’univers du #sport à celles de la #food et de la #nutrition. Chacune de ces thématiques est analysée à travers le prisme de nos 4 pôles d’expertise : l’Innovation, le Conseil Scientifique, la Communication et la Prévention et Gestion de crise.

    Pour ce dernier article de notre série, le pôle #Communication souhaite partager sa vision sur la légitimité des marques à communiquer

    De nombreuses marques alimentaires se demandent si elles possèdent les atouts nécessaires pour communiquer autour du sport ou pour se rendre visibles lors d’événements sportifs. La réponse est OUI, parce que le sport c’est avant tout un mindset !

    Que vous ayez une gamme de produits spécifiquement destinée aux sportifs ou non, vous pouvez tout à fait envisager une communication axée sur le sport. Comment ? En mettant en avant une ou plusieurs valeurs que votre marque partage avec le sport.

    C’est ce que font plusieurs marques alimentaires :

    McDonald’s : convivialité et accessibilité

    Prenons l’exemple de McDonald’s, vous le savez probablement, la marque sponsorise de nombreux événements sportifs à travers le monde, à commencer par la Ligue 1 de football dont ils sont récemment le partenaire officiel. Bien que le géant de la restauration rapide ne soit pas la première entreprise à poper dans nos têtes quand on pense au sport, il a choisi de mettre en avant les valeurs communes qu’il partage avec ce domaine : la convivialité et l’accessibilité. Ce n’est pas une première pour le groupe américain de s’associer au football. Pendant 15 ans, McDonald’s Allemagne a sponsorisé l’équipe masculin nationale.


    Heineken : convivialité et festivité

    Toujours dans cet esprit de partage, prenons l’exemple de Heineken. Tous les amateurs de sport le savent, Heineken est un sponsor historique. La marque a sponsorisé les JO de 2012, la Ligue des Champions, la Coupe du Monde de Rugby… mais aussi la F1.
    Un partenariat surprenant mais pertinent puisqu’ensemble ils ont véhiculé un message de prévention contre l’alcool au volant à travers le slogan “Quand vous conduisez, ne buvez jamais”. C’est en s’appuyant sur des valeurs telles que la convivialité et la festivité que l’entreprise néerlandaise justifie ses engagements et met en lumière sa boisson sans alcool.


    Red Bull : dépassement de soi

    Un autre exemple incontournable en matière de sponsoring sportif : Red Bull. L’entreprise autrichienne s’est imposée comme l’un des principaux sponsors de sports extrêmes à travers le monde. Depuis sa création en 1987, Red Bull a noué des partenariats avec de nombreux événements et athlètes pour promouvoir son image de marque et sa boisson énergisante invitant au dépassement de soi.
    L’une des premières initiatives de Red Bull dans le domaine des sports extrêmes a été la création de l’événement « Red Bull Flugtag » en 1992.

    Depuis, la marque continue d’organiser des événements et apporte également son soutien à de nombreux athlètes, comme l’équipe de freestyle motocross « Red Bull X-Fighters ».


    Moët & Chandon : excellence et célébration des victoires

    Entre le sport et le champagne, il y a des valeurs communes dont l’excellence et la célébration. Moët & Chandon s’est associée à la ligue américaine de basket. Devenant le champagne officiel de la NBA, la marque française a créé à cette occasion une collection de cocktails pour célébrer la 75ème saison. Le concept ? Chaque recette illustre les villes des équipes NBA.


    Danone : bien-être et santé

    Nous pouvons également citer Danone, dont l’objectif est de proposer des produits sains pour tous, à chaque étape de la vie. C’est dans cette optique que la marque française est partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
    Pour cela, la marque s’est entourée d’un collectif de 8 athlètes ambassadeurs, olympiques et paralympiques, pour promouvoir de bonnes habitudes alimentaires et sportives, grâce à ses produits laitiers frais et d’origine végétale, auprès du plus grand nombre.

    Pour conclure, même si vous ne proposez pas de produits alimentaires spécifiquement destinés aux sportifs, vous pouvez construire une communication autour du sport. Pour cela, il est essentiel que cette démarche soit en harmonie avec votre identité, vos valeurs historiques et votre stratégie, afin de renforcer votre légitimité et votre crédibilité.

  6. Saisir l’opportunité d’adresser la cible sportive pour les entreprises agroalimentaires

    Saisir l'opportunité d'adresser la cible sportive pour les entreprises agroalimentaires

    30 juillet 2024

    Article 3/4


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    Célébrons les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ! Et pour l’occasion, chez ProtéinesXTC, nous souhaitons explorer 4 thématiques alliant l’univers du #sport à celles de la #food et de la #nutrition. Chacune de ces thématiques est analysée à travers le prisme de nos 4 pôles d’expertise : l’Innovation, le Conseil Scientifique, la Communication et la Prévention et Gestion de crise.

    Après avoir évoqué quelles étaient les tendances d’innovation sur le marché de la nutrition sportive, le pôle #ConseilScientifique aborde aujourd’hui la nutrition sportive du point de vue de la composition et des recettes.

     

    Le secteur de la nutrition sportive est un marché en pleine croissance estimé à 191 millions d’euros en France en 2024 (contre 110 millions en 2016)1. La cible des sportifs constitue une opportunité majeure pour les industriels. En accueillant les Jeux Olympiques 2024 à Paris, la France met les sportifs à l’honneur ! Cet évènement mondial a encouragé un grand nombre à consacrer plus de temps à une pratique sportive régulière. Face à cet engouement, certaines entreprises, qui ne s’adressaient pas initialement à cette cible ont saisi l’opportunité de se lancer sur ce segment.

    Le pôle conseil scientifique de ProtéinesXTC assiste quotidiennement ses clients sur les questions relatives aux enjeux de santé, de nutrition et de qualité et dans leurs plans d’action qui y sont liés. Nous vous proposons ici un rapide aperçu de notre expertise en analysant comment certaines entreprises agroalimentaires ont saisi l’opportunité de s’adresser aux sportifs : soit en conservant leurs produits d’origine tout en adaptant leur discours à cette nouvelle audience, soit en modifiant la composition de leur offre pour répondre aux besoins spécifiques de ces nouveaux consommateurs.

    S’adresser aux sportifs en profitant des atouts nutritionnels existants de son offre

    Fleury Michon dispose par exemple de produits protéinés à base de viande, surimi ou protéagineux. Les protéines sont des alliées majeures de l’alimentation des sportifs et la marque a souhaité valoriser ces bénéfices via la création de contenus spécifiquement dédiés aux bénéfices nutritionnels de son offre auprès des sportifs. La marque met notamment en avant les atouts du blanc de poulet pour la musculation ou plus généralement dans la cadre d’un régime équilibré.

    On peut également citer Daco Bello qui propose des mélanges de graines et fruits secs et dont les différents « instants de consommations » proposés par la marque incluent notamment le sport avec une sélection de produits associée. La composition de certains produits de l’offre peut en effet répondre aux besoins nutritionnels des sportifs : les protéines, présentes dans les graines de soja, contribuent à augmenter à masse musculaire ou encore le magnésium contribue à réduire la fatigue et la vitamine E (des graines oléagineuses comme les noix) contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Ces allégations de santé sont apposables car au moins 12% de la valeur énergétique du produit est réalisé par les protéines et que pour le magnésium et la vitamine E, le produit contient une quantité significative des 2 composés.

    Adapter la composition de son offre pour conquérir cette nouvelle cible

    Charal a développé une expertise en matière de nutrition sportive avec sa gamme Charal sport. Les plats de cette gamme ont pour vocation d’accompagner les sportifs lors de leurs activités extérieures en autonomie. La gamme est composée de 7 plats déshydratés à préparer au bain marie. Selon les produits, leur haute valeur énergétique et leur richesse en protéines sont mises en valeur. Les recettes sont conçues sur une base de répartition équilibrée entre féculents, viande de bœuf et légumes. Le profil nutritionnel favorable est souligné par un Nutri-score A sur certains produits. En plus de l’équilibre nutritionnel, la marque met un accent particulier sur le goût pour renforcer l’aspect plaisir de cette gamme.

    Andros, au travers de la marque Andros Sport lancée en 2023, a choisi d’adresser les sportifs dans leur ensemble : « Que vous vous considériez comme un sportif du dimanche, assidu ou encore aguerri, Andros Sport a été pensé pour vous. ». L’objectif affiché de cette offre est d’accompagner de manière ciblée les consommateurs dans tous les instants de leur pratique sportive avec 3 gammes spécifiques : Energie, Boost et Récup’, chacune respectivement adaptées aux besoins avant, pendant et après l’effort. Ces gammes incluent diverses catégories de produits (pâtes de fruits, barres énergétiques et protéinées, gels, gummies, boissons isotoniques et smoothies protéinés) qui mettent en avant la composition en fruits, pilier de la marque Andros et moteur des dimensions plaisir et naturalité. La composition de l’offre en vitamines et minéraux, est également soulignée renforçant ainsi son aspect fonctionnel.

    Ces différents exemples nous montrent que s’adresser aux sportifs n’est pas réservé aux marques déjà perçues comme fonctionnelles et adaptées à cette cible. Certaines catégories de produits peuvent facilement satisfaire les besoins nutritionnels du sportif offrant ainsi une belle opportunité aux marques qui les commercialisent !

  7. Les tendances innovantes sur le marché de la nutrition sportive

    Les tendances innovantes sur le marché de la nutrition sportive

    25 juillet 2024

    Article 2/4


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    Célébrons les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ! Et pour l’occasion, chez ProtéinesXTC, nous souhaitons explorer 4 thématiques alliant l’univers du #sport à celles de la #food et de la #nutrition. Chacune de ces thématiques est analysée à travers le prisme de nos 4 pôles d’expertise : l’Innovation, le Conseil Scientifique, la Communication et la Prévention et Gestion de crise.
    Aujourd’hui nous vous parlons des tendances innovation sur le marché de la nutrition sportive, un article signé par nôtre pôle Innovation.

    L’innovation dans la nutrition sportive ne se contente plus de promettre des performances exceptionnelles. Aujourd’hui, elle se concentre aussi sur le plaisir et la naturalité, répondant ainsi aux attentes des consommateurs. Pour ces derniers, le plaisir de manger est primordial, suivi de près par la naturalité : des ingrédients simples et des produits non ultra-transformés (source Food360) Et les sportifs ne font pas exception !

    Autrefois, les produits pour sportifs mettaient l’accent sur une composition nutritionnelle riche en nutriments pour améliorer la performance et la récupération. Désormais, cette richesse nutritionnelle est considérée comme un acquis. Les marques de nutrition sportive se tournent vers le plaisir des sens, offrant des goûts et textures innovantes, tout en respectant des critères stricts de naturalité. On trouve ainsi des desserts gourmands, des glaces protéinées et des barres variées en goûts…

    Nous avons décrypté pour vous quatre marques de nutrition sportive qui allient plaisir et naturalité.

    1- Baouw :
    Une marque pour sportifs qui propose des compotes, gels et barres énergétiques à la fois gourmandes et « clean » en termes de liste d’ingrédients. Ce qui rend cette marque unique, c’est que tous les produits sont conçus par le chef étoilé Yoann Conte et un expert en nutrition, alliant ainsi plaisir et naturalité. Baouw offre également des recettes salées (patate douce, carotte, poivre timut) pour répondre aux besoins des sportifs en quête de goûts variés, évitant ainsi la monotonie du sucré.

    2- Meltonic :
    Cette marque met l’accent sur le côté naturel, bénéfique pour la santé et respectueux de l’environnement. Meltonic propose des produits à base de miel, de plantes toniques et d’huiles essentielles, tous bio et naturels, avec des emballages éco-responsables. Leur communication valorise particulièrement les bienfaits du miel pour les sportifs, notamment la gelée royale, reconnue pour ses effets tonifiants et dynamisants.

    3-Acaz, gourmandise et fait-maison

    Cette marque se distingue par son approche ultra-gourmande, pratique et fait-maison, comme le suggère son nom, « Acaz », dérivé de « à la maison ». Acaz propose des préparations en moins d’une minute pour réaliser des produits très gourmands tels que gaufres, pancakes, muffins, brownies et pâte à tartiner à domicile. Elle met en avant l’aspect « fait-maison » de ses produits, contrastant avec les autres produits du marché souvent jugés trop industriels.

    3-Feed, fonctionnalité et végétal

    Feed propose une gamme végan de snacks pour sportifs à consommer avant ou après le sport. Tous les produits sont riches en protéines végétales issues de pois, de riz et de soja, ainsi qu’en fibres, tout en étant sans gluten. La marque met en avant la teneur élevée en protéines, la faible quantité de sucres et le plaisir gustatif grâce à des recettes gourmandes.

     

    Pour en avoir plus sur l’alimentation du sportif et les tendances associées, découvrez notre étude thématique Trend Focus ! Contactez-nous pour plus d’information et tarif.

  8. Jeux Olympiques & Paralympiques de Paris 2024 : prévention et gestion des risques

    Jeux Olympiques & Paralympiques de Paris 2024:
    prévention et gestion des risques

    23 juillet 2024

    Article 1/4


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    Célébrons les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ! Et pour l’occasion, chez ProtéinesXTC, nous souhaitons explorer 4 thématiques alliant l’univers du #sport à celles de la #food et de la #nutrition. Chacune de ces thématiques est analysée à travers le prisme de nos 4 pôles d’expertise : l’Innovation, le Conseil Scientifique, la Communication et la Prévention et Gestion de crise.

    Commençons par un décryptage des #risques #sanitaires et des précautions à prendre pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 par le pôle Prévention et Gestion de crise.

     

    Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 promettent d’être un événement spectaculaire et fédérateur, rassemblant des millions de visiteurs et d’athlètes du monde entier. Toutefois, la concentration d’un grand nombre de personnes dans un même lieu au même moment peut s’accompagner de nombreux risques qui représentent autant de défis de gestion pour les autorités et leurs administrations.

    Les athlètes, stars de ces Jeux, à la merci des conditions climatiques

    L’été à Paris peut être marqué par des températures élevées, comme observé ces dernières années. Pour les sportifs, la chaleur extrême peut entraîner des problèmes de thermorégulation, augmentant le risque de déshydratation, de coups de chaleur, et d’autres complications liées à l’hyperthermie.1 Météo France assure un suivi rapproché de la situation depuis l’arrivée de la flamme olympique le 8 mai 2024, en particulier sur les sites de compétition, et met à disposition des athlètes et de leur staff de précieuses données.2

    La pollution de l’air représente également une menace sérieuse pour les athlètes pendant les Jeux Olympiques. Sous l’effet d’un fort ensoleillement et de températures élevées, l’ozone, un puissant oxydant, se forme provoquant des inflammations bronchiques et pouvant impacter gravement les performances, surtout dans les sports d’endurance.3 Pour prévenir ce danger, l’entreprise ACOEM a installé 10 stations Kunak Air Pro (systèmes avancés de surveillance) sur le site olympique, fournissant des données en temps réel sur la qualité de l’air. Grâce à ces informations précises, les organisateurs peuvent prendre des décisions éclairées pour protéger la santé des athlètes.4

    Ainsi monitorées, les conditions climatiques et environnementales pourront amener à une reprogrammation ou un déplacement de certaines épreuves comme cela avait été fait durant les jeux de Tokyo en 2021 (canicule).5,6

    Assurer la qualité de la restauration des spectateurs au pays de la gastronomie

    Le risque de TIAC (toxi-infections alimentaire collective) est classé à l’un des plus hauts niveaux de risque par le ministère de l’intérieur, qui considère que l’impact direct sur le bon déroulement des épreuves mais aussi l’impact en termes de réputation peuvent être élevés. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a donc recruté des agents supplémentaires pour permettre l’intensification des contrôles des établissements qui assureront la restauration sur les sites olympiques, mais aussi de ceux situés aux abords de ces sites (y compris les fan zones et les sites touristiques majeurs) 7,8.

    Des milliers de contrôles « ciblés JOP 2024 » ont été réalisés depuis début 2024 en Ile de France.

    La protection des touristes face aux pratiques déloyales

    Afin de protéger les consommateurs et les touristes contre les pratiques déloyales dues à l’engouement pour les Jeux Olympiques, la DGCCRF renforce ses contrôles, avec 10 000 établissements ciblés : cafés, hôtels et restaurants. Les agents de la DGCCRF seront également particulièrement vigilants à la qualité et la sécurité des produits commercialisés aux couleurs des Jeux Olympiques afin d’éviter la vente de produits dangereux et de participer à la lutte contre la contrefaçon.9

    La population parisienne face aux maladies infectieuses

    Des visiteurs venus du monde entier seront présents à Paris cet été à l’occasion des JO ce qui peut créer un terrain propice à la propagation des maladies infectieuses, notamment par l’importation de maladies habituellement non présentes sur le territoire.10 Santé Publique France a intensifié sa surveillance épidémiologique (avec 3 niveaux selon l’exposition du territoire11) pour détecter précocement toute augmentation des cas de maladies infectieuses.12 De nombreux scénarios ont été anticipés par la Direction générale de la Santé : maladies transmises par les moustiques (dengue, Zika, chikungunya), infections respiratoires aiguës dont la Covid-19, maladies à surveillance obligatoire (méningites, rougeole, diphtérie) et maladies sexuellement transmissibles.13 

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront à la fois une célébration et un défi majeur, avec une diversité de risques à gérer. Les autorités ont mis en place des mesures préventives rigoureuses pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants. Elles accordent également une attention particulière aux risques technologiques (incendies, explosions), aux risques sociaux (surconsommation d’alcool), ainsi qu’aux risques liés aux comportements collectifs (mouvements de foule, menaces terroristes). L’organisation complexe de cet événement, préparée de longue date, offrira à Paris et au monde un spectacle inoubliable, qui le sera d’autant si aucun compromis n’est fait sur la sécurité. 

    1 https://www.inserm.fr/actualite/jop-de-paris-2024-coup-de-chaud-sur-le-sport/
    2https://sante.gouv.fr/grands-dossiers/jeux-olympiques-et-paralympiques-de-paris-2024-bougeons-avec-les-jeux-le/article/foire-aux-questions-jeux-olympiques-et-paralympiques
    3https://www.inserm.fr/actualite/jop-de-paris-2024-coup-de-chaud-sur-le-sport/
    4https://www.acoem.com/france/fr/blog/le-role-vital-de-la-qualite-de-lair-aux-jeux-olympiques-de-paris-2024/
    5https://today.oregonstate.edu/archives/2009/jun/athletes-spectators-faced-unprecedented-air-pollution-2008-olympic-games
    6https://olympics.com/cio/news/des-mesures-de-lutte-contre-la-chaleur-pour-proteger-les-athletes-a-tokyo-2020
    7https://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-des-aliments-la-france-accentue-son-action-lapproche-des-jeux-olympiques-de

    8https://www.economie.gouv.fr/actualites/entretien-dgccrf-jeux-olympiques-paralympiques-2024

    9https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/jo-paris-2024-des-consommateurs-bien-proteges

    10https://www.santepubliquefrance.fr/jeux-olympiques-et-paralympiques-2024/risques-enjeux-de-sante-lies-a-l-organisation-de-grands-rassemblements
    11https://www.santepubliquefrance.fr/jeux-olympiques-et-paralympiques-2024/role-et-missions-de-sante-publique-france-dans-le-cadre-des-jop2024#block-631723
    12https://www.santepubliquefrance.fr/jeux-olympiques-et-paralympiques-2024/role-et-missions-de-sante-publique-france-dans-le-cadre-des-jop2024#block-631723
    13https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/reportage-cela-fait-un-an-qu-on-organise-les-choses-avant-le-debut-des-jo-de-paris-202-cette-clinique-de-seine-saint-denis-est-deja-mobilisee_6678831.html#xtor=RSS-3-[general]

  9. Végétalisation des assiettes françaises : Fleury Michon tranche dans le vif

    Végétalisation des assiettes françaises : Fleury Michon tranche dans le vif


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    Fleury Michon, acteur majeur et historique (120 ans d’existence en 2025) de la transformation alimentaire en France, se positionne de manière stratégique parmi ses concurrents spécialistes de la charcuterie, sur le flexitarisme et la protéine d’origine végétale, grâce à sa nouvelle gamme de tranches végé à base de légumineuses. 🌱🍖

    🍽️Fleury Michon : l’innovation au service de tous les mangeurs

    Les tendances alimentaires changent mais l’histoire se répète : Fleury Michon faisait partie des pionniers en France des jambons de porc cuits sous vide (à l’étouffée) dès les années 50, puis des tranches de blanc de volaille dans les années 90. Des produits devenus, au fil du temps, totalement intégrés au répertoire alimentaire des Français.
    Voici qu’en 2024, Fleury Michon annonce la couleur, ou plutôt les couleurs qu’arboreront prochainement les rayons charcuterie en libre-service de la majorité des GMS :

    • L’ocre, pour les tranches végé à base de haricots blancs,
    • L’orange, pour celles à base de lentilles corail,
    • Le jaune, pour celles à base de pois chiches.

    Côté concurrence directe, en 2023, afin de compléter sa gamme de charcuterie vegan (lardons, bacon, etc.), le pure player français La Vie a sorti, avec succès, un jambon végétal à base de protéines de pois, au prix de 33€/kg, soit 1,5 fois le prix d’un jambon blanc classique de Marque Nationale (18-20€/kg).

    Avec ses 3 Tranches végé au prix de 19€/kg, Fleury Michon se positionne ainsi comme le premier acteur français de la charcuterie « mainstream » à proposer des alternatives végétales compétitives au sein du segment « jambon blanc ».

    A l’attention des flexitariens et végétariens mais pas seulement, elles sont présentées comme un « complément idéal aux protéines animales sur le plan nutritionnel. » A noter, ces alternatives ne sont pas vegan, puisqu’elles contiennent du blanc d’œuf, utilisé comme liant.

    🥦💪Les atouts santé des légumineuses au rayon charcuterie

    Retournons le packaging pour décrypter ensemble les caractéristiques nutritionnelles des tranches végé aux pois chiches. Puisque Fleury Michon positionne cette innovation comme une alternative aux jambons cuits d’origine animale, nous avons comparé leur composition nutritionnelle à celles de leur jambon de porc, de leur jambon de dinde ainsi qu’à celles du jambon végétal La Vie :

    Voici les résultats pour ces tranches végé : 

    Elles sont riches en protéines, grâce aux légumineuses et au blanc d’œuf. Toutefois, elles offrent 2,5 fois moins de protéines que les jambons traditionnels ou celui de leur concurrent La Vie.

    Elles contiennent 2 à 3 fois plus de lipides que les jambons traditionnels ou celui de La Vie. Néanmoins, leur profil lipidique est bien meilleur : très peu de gras saturé, teneur intéressante en gras mono-insaturé (w9) et poly-insaturé (w6 et w3), grâce à l’huile de colza.

    Elles sont sources de fibres, grâce à leur haute teneur en légumineuses, et mieux-disantes que leur concurrent La Vie.

    Elles affichent ainsi un Nutri-score A, tandis que tout le segment « jambon blanc » plafonne au Nutri-score B.

    🌱🍽️Une réponse à la demande de naturalité dans l’assiette

    Afin de ressembler au maximum (texture, tenue à la cuisson, couleur, goût, etc.) à leurs équivalents d’origine animale, les substituts végétaux sont souvent issus de la transformation et de la formulation complexes d’ingrédients d’origine végétale et sont, par conséquent, classés NOVA 4 dans leur grande majorité. 

    Les substituts sont ainsi fréquemment décriés pour : 

    • L’emploi de très nombreux ingrédients,
    • Le degré élevé de transformation des ingrédients : utilisation de protéines purifiées ou hydrolysées de soja, de légumineuses, etc. et la nécessaire « destruction » de la matrice végétale,
    • L’emploi d’additifs alimentaires « cosmétiques » dans la formulation, tels que des émulsifiants, épaississants, arômes, colorants, etc.

    À travers ces tranches végé, Fleury Michon privilégie la naturalité, comme en témoigne la simplicité de sa liste d’ingrédients : Eau, pois chiches cuits 19,6%, blanc d’œuf poudre, huile de colza, fécules, bouillon (eau, carottes, oignons, plantes aromatiques, céleri, sel, huile de colza, épices), extrait de plantes, sel, arômes naturels, conservateur : vinaigre tamponné, poivre, colorant : caramel ordinaire. 

    Le vinaigre tamponné est préparé en ajoutant du bicarbonate de soude et de potassium, ce qui augmente son pH et permet de l’utiliser comme conservateur ou correcteur d’acidité. 

    Côté transformation alimentaire, là-aussi, Fleury Michon veut rassurer en partageant ouvertement sur leurs opérations de transformation minimales d’ingrédients simples, « un process 100% maison et très proche de celui de (leurs) jambons :

    Dans un 1er temps, nous cuisinons les légumineuses entières avec des bouillons d’aromates et d’épices, avant de les lier avec des fécules et du blanc d’œuf.
    Nous ajoutons ensuite de l’huile pour donner de la rondeur au produit.
    Nous cuisons le produit au four vapeur, il est ensuite démoulé et tranché. » 

    Malgré tout, les 3 produits restent classé NOVA 4, en raison de leurs deux colorants, le Caramel ordinaire (E150a) ou l’Extrait de paprika (E160c). (Source OpenFoodFacts).

    ❓🌱Une option éthique, durable, pratique, ludique… arrivera-t-elle à s’imposer ?

    Au-delà de leurs atouts santé, les protéines végétales sont aussi plébiscitées par les consommateurs pour leurs avantages en termes d’émissions de gaz à effet de serre, de gestion des ressources environnementales et leur intérêt pour la cause animale. À ce propos, vous pouvez consulter notre série d’articles sur les protéines végétales et leurs bénéfices.

    Les tranches végé offrent manifestement de sérieux et nombreux arguments, en complément comme en substitution du jambon classique : elles peuvent séduire un grand nombre de consommateurs curieux, soucieux de leur santé ou de leurs pratiques environnementales, cherchant à garnir leurs sandwiches, croques monsieur, ou accompagner des pâtes, purées, légumes, etc.

    On n’y coupera probablement pas : leur succès à venir ravivera logiquement certains débats (éternels) de visions du monde, entre conservatisme et progressisme alimentaires :
    La perte de qualité, ou la substitution, des produits « traditionnels » dans le répertoire culinaire français. On s’attaque désormais au mythique jambon-beurre, où s’arrêtera-t ’on ?
    La discrimination des filières animales à travers des dénominations végétales trompeuses (cf. les actualités réglementaires). Comment empêcher les consommateurs de les appeler « jambon de lentille » ou « jambon de pois chiche » ?

    La perte de repères alimentaires pour nos jeunes générations, liée à leur éloignement des aliments « vrais » et des méthodes traditionnelles d’agriculture, d’élevage et de transformation, etc.

    Au bout du compte, cette innovation représente surtout un pari sur l’avenir. Fidèle à son histoire, Fleury Michon mise sur la diversification des offres et le choix entre plusieurs options, animales comme végétales, aux couleurs différentes et aux goûts variés. Cette offre vient bousculer, à un prix compétitif et à usages et moments de consommation identiques, un segment ultra-concurrentiel où la plupart des innovations reposaient jusqu’alors sur les conservateurs (nitrites) ou les taux de sel.

    Ne vendons pas toutefois la peau des pois chiches avant de les avoir cueillis : le dernier rempart au succès immédiat et durable de ces tranches végé reste leur appropriation culinaire collective, fortement liée à leur acceptation organoleptique par le grand public. Le goût (flaveurs, texture, couleurs, etc.) des légumineuses étant sensiblement différent de celui de la viande de porc ou de volaille, les habitudes et les préférences pour ces alternatives prendront certainement plusieurs années à se façonner. Pour anticiper, Fleury Michon a déjà pensé aux amateurs de jambon fumé.

    Qui peut prédire d’ici 10 ans si les débats entre le jambon rose et le jambon gris (sans nitrites) seront toujours d’actualité lorsque des jambons beiges, orange, etc. auront durablement coloré le rayon ? Chez ProtéinesXTC, nous suivrons avec intérêt et appétit la rencontre entre ces tranches et leur public français.

    Nour Hammouche

    Nour Hammouche

    Nour Hamouche, Consultante Ingénieure chez ProtéinesXTC. Passionnée de cuisine et de nutrition, engagée pour une alimentation saine et durable.

    Frédéric Bayer

    Frédéric Bayer

    Frédéric Bayer, Responsable Affaires Scientifiques chez ProtéinesXTC. Méditerranéen de naissance, passionné de cuisine, conscient des enjeux environnementaux et sanitaires liés à nos modes de vie.

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  10. Glyphosate : le regard de ProtéinesXTC sur la prolongation de son autorisation en Europe

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    Glyphosate : le regard de ProtéinesXTC sur la prolongation de son autorisation en Europe


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    🌾🔬La semaine dernière, la Commission Européenne a pris la décision de prolonger l’homologation du glyphosate, l’un des herbicides les plus utilisés au monde, pour une durée de 10 ans avec quelques contraintes d’utilisation supplémentaires (l’usage du glyphosate pour la dessiccation est désormais interdit). Au-delà du caractère politique des décisions concernant l’autorisation, la restriction ou l’interdiction du glyphosate dans l’Union Européenne, chez ProtéinesXTC, nous regrettons la dénaturation de la dimension scientifique du sujet dans le débat public.

    La prolongation ou non du glyphosate, molécule devenue un symbole de l’agriculture intensive, s’est retrouvée prise en étau entre la demande des agriculteurs européens de ne pas subir de situation d’impasse technique, celle des ONG et de la société civile qui ont impulsé une forte mobilisation contre sa réhomologation, et enfin les évaluations scientifiques officielles, issues des agences de sécurité sanitaire nationales et européennes (ANSES, ECHA, EFSA). La Commission Européenne a in fine décidé de prolonger l’autorisation d’utiliser du glyphosate dans l’UE. Cependant, en tant que citoyens, nous pouvons regretter les écueils suivants sur ce dossier :

    🌐 1/ Le dénigrement du travail scientifique des autorités sanitaires lorsque leurs avis ne vont pas dans le sens des orientations politiques des ONG de défense de l’environnement et de la santé.

    Concernant la sécurité du glyphosate, les évaluations des agences sanitaires nationales et européennes convergent quant au faible profil de risque cancérigène ou génotoxique de la molécule, aux doses, fréquences et conditions actuelles d’autorisation en Europe. Le classement de la molécule comme “cancérigène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2015, non étayé par d’autres agences sanitaires dans le monde, concerne, lui, le danger intrinsèque de cette molécule, et non le risque de son utilisation au vu de l’exposition actuelle à celle-ci.

    📚2/ La dichotomie qui a été faite entre une “science réglementaire” s’appuyant quasi-exclusivement sur les études réalisées par les industriels produisant des produits phytosanitaires et une “science académique” écartée à priori lors de l’examen des preuves scientifiques et qui identifierait les véritables risques.

    Pour rendre leurs avis scientifiques, l’EFSA comme le CIRC s’appuient sur un grand nombre d’études, dont certaines sont issues des dossiers d’autorisation de mise sur le marché (fournies par les industriels), d’autres par la recherche universitaire, publique et ou/privée. Pour sa réévaluation du glyphosate (évaluation la plus complète et la plus transparente d’un pesticide jamais réalisée par l’EFSA et les États membres de l’UE) l’EFSA a pris en compte des milliers d’études liées à la santé humaine, animale et environnementale et a fait appel à des dizaines de scientifiques de l’EFSA et des autorités nationales de toute l’Europe. Des versions préliminaires des documents de l’évaluation des risques ont été rendues publiques à différents stades du processus.

    👶3/ La couverture médiatique imputant un lien avéré entre l’exposition au glyphosate et des malformations embryonnaires, à la suite de la décision du Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides de reconnaître, pour un cas particulier, le lien entre l’exposition aux pesticides, dont le glyphosate, pendant la grossesse de la mère et la maladie de l’enfant. A date, aucune agence de sécurité sanitaire ne classe le glyphosate comme agent tératogène, soulignant les limites des données disponibles concernant une telle relation.

    📣4/ L’abstention, lors du vote des 27 États membres sur le renouvellement de l’homologation du glyphosate, d’États membres parmi les premières puissances agricoles de l’Union Européenne (dont la France, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas), laissant de fait la Commission en charge de trancher. Ce faisant, ils expriment un non soutien des avis de leurs propres agences de sécurité sanitaire. 

    Chez ProtéinesXTC, nous plaidons pour une évaluation objective des risques et bénéfices de toutes les molécules présentes sur le marché et nous restons vigilants face à la désinformation et la mésinformation. Nous soulignons ainsi l’importance de restituer de manière complète, audible et non déformée l’ensemble des faits et expertises dans le débat public et médiatique.

     

    Mathilde Charry, Consultante Ingénieure chez ProtéinesXTC. Consciente des enjeux environnementaux et agricoles du siècle, passionnée par le sujet de l’alimentation durable et fan des desserts à la cannelle.

    Frederic Bayer, Responsable Affaires Scientifiques chez ProtéinesXTC. Méditerranéen de naissance, passionné de cuisine, conscient des enjeux environnementaux et sanitaires liés à nos modes de vie. 

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